Dans la nuit du lundi 4 octobre débutait à Drefféac, la dernière étape pour sécuriser et garantir la distribution d’eau potable dans la les régions de Pontchâteau et Saint-Gildas-des-Bois. Engagés par l’entreprise Artelia, les travaux ont pris fin le 6 octobre.

Derniers mètres sous la voie ferrée

Sous la voie ferrée traversant Drefféac, la foreuse horizontale a entamé lundi soir, les 38 derniers mètres de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable des communes de Saint-Gildas-des-Bois et Pontchâteau.

De l’eau pour 40 000 habitants

Débutée en mai 2020, l’opération permet d’assurer aux quelque 40 000 habitants des communes voisines « un niveau de débit, approvisionnement et de pression suffisant » selon Olivier Boisselier, maître d’oeuvre pour Artelia, en charge des travaux.

L’objectif est de créer une nouvelle ligne de distribution en cas d’arrêt des unités de production de Trigodet à Pontchâteau et Bovieux à Missillac qui alimentent habituellement le réseau.

Ce circuit de sécurité rejoindra un accordement aux alentours de Pontchâteau, alimenté par les usines approvisionnement de Férél, qui prend sa source dans la Vilaine et Campbon.

Coût : plus de 2 millions d’euros

D’un coût total de 2,1 millions d’euros, totalement pris en charge par Atlantic’eau, l’entreprise publique responsable de l’approvisionnement en eau de 160 communes de Loire-Atlantique, cette nouvelle liaison répond à un second objectif : « elle va nous permettre de vendre une eau de très bonne qualité, presque pas traitée, aux régions de Sainte-Marie et Pontchâteau » indique Frédéric Millet, maire de Guenrouët et Vice-Président d’Atlantic’eau.

Pas de changement pour les usagers

Longue de plus de 10,6 kilomètres, cette nouvelle ligne ne devrait pas avoir d’incidence sur la consommation des usagers, seulement leur garantir un apport en eau plus sécurisé. La Ligne ferroviaire traversée par les travaux n’a pas non plus été perturbée, l’opération se déroulant de nuit, entre 23 heures et 4 heures du matin.

Mise en service en novembre

Sur la plan technique, le forage horizontal a permis d’installer un feeder (une grande canalisation) d’un diamètre de 25 cm, protégé par des gaines en fonte d’1,3 cm d’épaisseur.

La foreuse de l’entreprise spécialisée Langer était disposée à plus de 5,4 mètres sous la voie ferrée afin d’en garantir sa sécurité et passer sous les 3 mètres minimum, exigés par la SNCF.

La mise en service de cette nouvelle liaison est prévue pour le mois de novembre.

Source : « Les Echos de la Presqu’île » du 08/10/2021